Il n’est pas de secteur sans son observatoire. Avec Vig’Hy, l’hydrogène a le sien !
L’ex AFHYPAC (Association Française pour l’Hydrogène et les Piles à Combustible) récemment rebaptisée France Hydrogène surfe sur la vague et les milliards des plans de relance consacrés à l’hydrogène qui lui sont consacrés : français d’abord (100 millions d’euros en 2018 et 7 milliards fin 2020), européen ensuite (750 milliards d’euros, dont 500 milliards seront distribués sous forme de subventions et 250 milliards sous forme de prêts aux États membres). En comparaison, le plan allemand consacré à l’hydrogène s’élève lui à 9 milliards d’euros, 0,5 milliard d’euros au Japon (en pointe, sur le sujet pour la mobilité) et 11 milliards d’euros en Chine pour un marché global estimé à 600 milliards d’euros d’ici à 2050… Soit autant de sous et de perspective pour France Hydrogène qui se doit de passer au stade supérieur en se structurant sérieusement et avec la volonté affichée de regrouper toutes les forces vives de l’hydrogène français en son sein; histoire de ne pas se faire piquer sa place et ou sa légitimité tant auprès des acteurs que des pouvoirs publics. C’est ainsi qu’en tant qu’interlocuteur unique référant avec, entre autres fonctions, la diffusion de l’information, France Hydrogène révèle aujourd’hui son nouvel outil de suivi du déploiement de l’hydrogène :Vig’Hy, l’Observatoire de l’hydrogène, qui a pour objectif de devenir le site de référence pour rendre compte de la dynamique de la filière française.
Des chiffres, des cartes,
des données, un annuaire…
Que trouve-t-on précisément sur cet observatoire dont avons pu avoir avoir la prieure et qui va s’enrichir au fil des jours : quatre onglets principaux qui regroupent : un état des lieux de l’hydrogène en France (des chiffres clés et un panorama de la réglementation), les divers chapitres relatifs à l’hydrogène (production, piles à combustibles, stations de recharges…), un annuaire des acteurs (120 membres en 2019 et 285 aujourd’hui). Enfin, une carte interactive avec des critères de sélections (production, vecteurs de valorisation, d’utilisation, etc.), permettent de visualiser et suivre l’évolution, entre autres, de l’ensembles des projets et réalisations des acteurs de l’hydrogène, qu’il soient adhérents ou non à France hydrogène. On y apprend également que la France compte produire 48 % d’hydrogène vert en 2030 ou encore que les prix des PAC (Pile à combustibles) pourraient être divisées par deux d’ici à 2030 également.
Chiffres clés de l’hydrogène.
Annuaire des acteurs de l’hydrogène.
Carte interactive sur base de critères de sélection.
Il fut un temps, après la création du Journal des Flottes, puis de L’Automobile & L’Entreprise et de son écosystème papier et numérique; nous remettions des Trophées, notamment pour les véhicules destinés aux professionnels comme aux Flottes. Dès leur création, il nous était apparu comme une évidence, qu’un véhicule devait être jugé, pour ses plus forts coefficients, à l’aune de sa sécurité et de son caractère “ propre”; à savoir sa consommation et ses émissions de CO2, Nox et autres particules… Nous avions ainsi créé le Trophée du véhicule “Éco-Sécurité” de l’Année dans diverses catégories et segments… Un calcul rendu alors difficile par le peu de données disponibles en France sur les émissions… Nos voisins Britanniques et Suisses nous les fournissaient avec, pour ces derniers, un critère supplémentaire : les nuisances sonores générées ! Aujourd’hui plus rien n’existe en la matière, si ce n’est pour le critère Sécurité, le fameux site Euro NCAP et, depuis peu son pendant “green” ou “propre” : Green NCAP, louable initiative s’il en est. Sauf qu’en dissociant les deux items, ce que nous avions refusé de faire à l’époque, on aboutit à des résultats ubuesques. C’est notamment le cas de la Dacia Spring, notée quasiment 10/10 chez Green NCAP, puisque électrique (donc sans tenir compte de son cycle de vie…), mais une seule étoile aux tests Euro NCAP… Un vrai danger en termes de sécurité (tous les résultats étant inférieurs à 50 %…), et qui plus est fabriquée en Chine puis importée en Europe. Et dire qu’il fut un temps où l’on refusait les voitures chinoises au prétexte de leurs mauvais résultats Euro NCAP… Le plus étonnant reste que Green NCAP est une émanation d’Euro NCAP, pas moins… Pour éviter de telles bévues, il leur suffirait donc de croiser leurs tables sécurité et émissions, pour créer un véritable outil efficace (base relationnelle) et efficient qui tiendrait alors parfaitement… la route ! Et je les laisse même libres de réutiliser ce concept d’Éco-Sécurité, beaucoup plus réaliste ! - YG
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